vendredi 3 avril 2020

La vérité sur les inégalités salariales femmes/hommes +

La vérité sur les inégalités salariales femmes/hommes



       Les inégalités salariales entre femmes et hommes est le cheval de bataille des féministes depuis des décennies.  


    Des chiffres de 7 à 30% sont régulièrement mis en avant dans la presse.
   Même si ces chiffres sont souvent exacts, c'est l'interprétation qui en est donné qui me dérange au plus haut point : patrons misogynes, heures non payées, grille de salaire différente entre hommes et femmes dans le public....

  Je vais ainsi mettre en lumière les mécanismes qui expliquent en grande partie ces disparités.


 

0) Mise au point


 
    Je n'ai pas pour objectif de nier l'existence de comportements misogynes de certains patrons à l'égard de salariées. Ils existent et ils doivent être combattus.

   Mais selon moi, ils ne permettent pas d'expliquer les grandes disparités de salaires entre hommes et femmes.

   C'est la victimisation perpétuelle des femmes dans cette société que je cherche à combattre. Cette attitude ne rend pas honneur aux femmes, tend à les infantiliser et diabolisent au final les hommes.

   C'est au contraire en mettant en lumière les forces des femmes que nous pourront enfin apporter l'harmonie entre les deux sexes. Lire mon article sur les capacités sportives des femmes : ARTICLE





1) Le discours officiel.


 
    Les chiffres avancés par le gouvernement et les associations vont généralement de 7 à 30% de salaire en moins pour les femmes.

   Les raisons invoqués sont le plafond de verre, la misogynie des employeurs, la cooptation des hommes entre eux... en définitive, un monde professionnel clairement machiste.

   Cependant, les différences de temps de travail, de secteur d'activité, de pénibilité des taches et de demande d'avancement ne sont jamais mis en avant pour expliquer ces différences salariales entre femmes et hommes....

          





2) Différences de temps de travail et charge de famille.



    
    Comparer le salaire d'un ingénieur homme qui travaille 45h/semaine et le comparer à celui de sa collègue qui en fait 35 pour raison de famille est d'une grande malhonnêteté intellectuelle. 


    Il est plus judicieux de comparer les femmes et les hommes sur leur salaire horaire.
    Selon l'INSEE, 80% des temps partiels sont occupés par des femmes et d'après LcI, en 2015, 17% des femmes et 34% des hommes font des heures supplémentaires. 

     Ainsi, les hommes font deux fois plus d'heures supplémentaires et sont 4x moins nombreux à être à temps partiel que les femmes. 
    Ils effectuent donc plus d'heures de travail à la semaine que les femmes. Il est donc rationnel de penser que leur salaire hebdomadaire est plus élevé.

    Il est aussi à noter que les femmes s'arrêtent plus souvent de travailler que les hommes après la venue d'un enfant.
Il peut s’écouler 3ans avant qu'une mère reprenne le chemin du travail.  Ce qui pénalise leur carrière professionnelle. 




Source : 

ARTICLE

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.3) Les femmes et le secteur tertiaire





       En 2016 ,selon l'INSEE, 88% des femmes actives travaillent dans le secteur Tertiaire ( Services ) contre 64,5% des hommes. 

8,1% des femmes actives sont présentes dans le secteur secondaire ( BTP et industrie ) contre 19,3% des hommes. 

      Les hommes sont donc 2,5 fois plus nombreux dans le secteur secondaire que les femmes.
    Or c’est dans ce secteur d'activité que les salariés bénéficient le plus de primes : prime de nuit, prime de déplacement, prime de pénibilité, prime de risque....

     Pour un poste à niveau d'études ou de qualification équivalente , le salarié du secondaire sera en moyenne mieux rémunéré que celui du tertiaire.
Pourquoi ? Parce que ces métiers sont généralement plus éprouvants qu'un poste de bureau avec des horaires stables. 

Aux États Unis, les hommes sont beaucoup plus présents dans les spécialités les mieux payées : Génie pétrolier 87% d'H, Pharmaceutique 48% d'H, Mathématiques et Informatique : 67%, Génie Aérospatial 88% d'Hommes, Génie Chimique 72% d'H .


    La plus grande proportion de femmes dans un secteur d'activité dans lequel les primes sont rares, explique en partie leur plus faible rémunération. 




4) Demande de promotion au masculin






   
   La rémunération d'un salarié dans le privé dépend en partie de sa capacité à réclamer une augmentation ou un poste plus avantageux !
Et dans ce domaine, les femmes et les hommes ne sont pas égaux. 

    A leur prise de poste, 67% des femmes et seulement 51% des hommes  n'ont pas négocié leur salaire à la hausse. 

    Elles sont 39% à céder à la première proposition de salaire contre 21% des hommes. 

     Les femmes sont donc beaucoup moins offensives que les hommes quand il s'agit de négocier à la hausse leur salaire, ce qui explique en partie leur plus faible rémunération.

     Certains psychologues pointent du doigt le fameux Syndrome d'imposture plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. 

ARTICLE

   



5)  Main-d’œuvre féminine et chomage masculin



    
   Selon la plupart des mouvements féministes, les femmes constitueraient une main d’œuvre efficace et bon marché pour les entreprises.

Cette excellente publicité parodique incite les entreprises à n'employer que des femmes :


VIDEO



   On voit aussi partout fleurir sur la toile des théories du type :
Les françaises ne sont plus payées à partir du 5 novembre 16h47. 

   Si les femmes constituent une main d’œuvre moins chère et aussi productive que les hommes, pourquoi les patrons perdent ils leur argent à employer les hommes ?
    Ces patrons haïraient tellement les femmes qu'ils sont prêts à en perdre de l'argent.
    Le principe du capitalisme est d'optimiser ses gains,pas de les réduire. 
Si tel était le cas, tous les hommes seraient au chômage et les femmes travailleraient 60h/semaine au plus grand plaisir des Entreprises. 

Or ce n'est pas le cas ! 





5)  Le cas de l'entreprise UBER



    

      L'université de Stanford a fait une étude sur les différences de rémunération entre les chauffeurs femmes et hommes chez UBER.

Il y a une différence de 7% dans le salaire horaire.


   L'université a d'abord pensé que l'algorithme de calcul des salaires prenait en compte le sexe des chauffeurs et donc que l'entreprise était misogyne.
   Sauf que le logiciel ne prend pas du tout en compte le sexe dans le calcul du salaire.

Les chercheurs ont fini par déterminer les 3 facteurs qui pénalisent
les femmes :

- Les femmes font beaucoup de moins de courses de nuit (mieux rémunérées que celles de jour) que les hommes. 

- Les femmes font moins d'heure à la semaine et apprennent ainsi plus tardivement à exploiter les subtilités de l'application UBER.


- Les femmes roulent moins vite que les hommes. Or l'application rémunère mieux les courses effectuées sans perte de temps.



7) Quelques pistes pour améliorer le salaire des femmes



 
     Pour résumer, les femmes occupent 80% des temps partiels, font moins d'heures supplémentaires, sont moins présentes dans le secteur secondaire, font des métiers moins à risque, ne négocient pas assez leur salaire à la hausse et cessent de travailler pendant plusieurs années après la venue d'un enfant

- Temps Complet :
Revaloriser les pères et inciter les hommes à se mettre d'avantage à temps partiel permettraient à plus de femmes de travailler à temps complet. Leur salaire serait ainsi revalorisé. Et les pères développeraient ainsi une relation de meilleure qualité avec leurs enfants.


- Carrières lucratives :
Inciter dés le lycée les femmes à envisager des carrières dans le secteur secondaire et dans les spécialités les mieux payées : pétrolier, informatique, aérospatial, chimie...

 
- Des stages de motivation féminine :
Des formations professionnelles 
pourraient être organisées pour apprendre aux femmes à négocier des postes à responsabilité, un avancement ou une promotion. Un psychologue pourrait même les aider à combattre le syndrome d'imposture qui les touche d'avantage que les hommes. 


- Structures d'aide à la parentalité :

Ce sont souvent les charges de famille qui limitent les possibilités de carrière d'une femme. 
Des services de crèche, de nourrices implantés directement au sein de l'entreprise ou de l'administration permettrait aux femmes de travailler d'avantage tout en s'occupant de leurs enfants. 

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